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Diagnostic des troubles neurocognitifs à début précoce

La survenue précoce de troubles neurocognitifs

chez l'adulte jeune va se heurter à une errance diagnostique en raison même de l'âge de la personne qui expérimente de premières manifestations, et de l'aspect atypique de ces manifestations. La première orientation des professionnels de la santé est de poser un diagnostic de burn-out, d'affabulation, ou de dépression nerveuse, voire même de troubles psychiatriques lorsque la personne montre des troubles du comportement.

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Il n'est pas rare que les troubles neurocognitifs soient confirmés aux termes d'une longue hospitalisation. On peut donc observer entre 3 à 5 ans entre les premières plaintes et le diagnostic confirmé des troubles neurocognitifs de début précoce.

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Les conséquences d'une hospitalisation en psychiatrie entraînent une série d'effets néfastes pour la personne concernée, si elle reçoit des neuroleptiques, dans la mesure où ils altèrent la mémoire cognitive. Les symptômes vont aller en s'aggravant. Une telle prise en charge peut s'avérer plus dangereuse encore pour les personnes atteintes de la maladie à corps de Lewy qui sont grandement sensibles aux psychotropes, qui vont avoir pour effet d'aggraver les symptômes de la maladie, qui doit au contraire bénéficier d'une prévention secondaire.

Le diagnostic de troubles neurocognitifs doit être posé par un médecin spécialiste, un neurologue, aux termes d'un examen médical minutieux et d'un questionnaire cognitif, d'examens d'imagerie médical neurologiques (PET scan, IRM) et éventuellement d'une ponction lombaire.

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