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Aide à la vie professionnelle

À moins de 65 ans, les personnes sont généralement encore dans la vie active. Lorsque le diagnostic de troubles neurocognitifs est confirmé, elles rencontrent déjà des difficultés sur le lieu de travail. Salariés, fonctionnaires, indépendants, professions libérales. Aucune catégorie socio-économique n'est épargnée.

Le diagnostic ne doit pas pour autant signifier un arrêt immédiat des activités professionnelles. Quitter son emploi entraîne une perte conséquente de revenus, un retrait progressif  de la vie sociale, une baisse de l'estime de soi. Pour certaines personnes, cependant, être écartées peut être un soulagement en raison de la peur et du stress ressentis de commettre des erreurs.

 

Néanmoins, un départ peut être trop prématuré, surtout dans la mesure où le travailleur souhaite poursuivre ses activités. En fonction de la nature du travail et de l'environnement professionnel dans lequel il évolue, le travailleur peut bénéficier d'aménagements raisonnables. L'employeur, lui, peut bénéficier, selon la région, de primes diverses.

Aménagements raisonnables

Toute personne qui vit une situation de handicap a le droit de solliciter

des aménagements raisonnables sur son lieu de travail.

En 2009, la Belgique ratifiait la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées. Dans ce texte, les personnes en situation de handicap sont définies comme étant "toutes personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l'interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l'égalité des chances". Phare

Que doit apporter un aménagement raisonnable ?

Un aménagement raisonnable doit rencontrer 4 critères :

  1. efficacité : amélioration concrète

  2. égalité : utilisation égale des services

  3. autonomie : permet à la personne bénéficiaire d'agir sans un tiers

  4. sécurité : assure la sécurité de la personne

Primes financières

Il existe des primes financières dans les trois entités fédérées pour encourager les employeurs à adapter le poste de travail :

  • prime de soutien

  • prime de compensation

  • prime d'intervention dans les frais

Intervenants : médecin-conseil (mutualité) & médecine du travail

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En Wallonie

Prime d’intégration
Remboursement de 25% du coût salarial durant un an en cas d’engagement ou de réintégration après absence pour maladie d’un travailleur inactif durant 6 mois au cours des 9 mois qui précèdent.

 

Prime de compensation
Interventions financières dans le coût de l'ajustement des conditions de travail d’un travailleur handicapé avec un maximum de 45 %.


Prime de tutorat
Intervention financière accordée à l’entreprise qui désigne un tuteur chargé d’accompagner et de guider un travailleur handicapé nouvellement engagé. L’entreprise peut recevoir deux interventions trimestrielles de 750 €.


Aménagement du poste de travail
L'intervention couvre les frais réellement exposés et reconnus nécessaires pour l'aménagement. L’AVIQ agrée et subventionne également des dispositifs adaptés :

  • CFISPA (Centres de Formation et d’Insertion Socioprofessionnel Adaptés) 

  • ETA (Entreprise de Travail Adapté)

L’AVIQ intervient aussi pour permettre aux indépendants en situation de handicap de soutenir et maintenir leur activité.


Au profit de l'indépendant

Prime de 33% du RMMMG (revenu minimum moyen mensuel garanti)  durant 1 an maximum si installation, maintien ou reprise.


Aménagement du poste de travail pour les travailleurs indépendants

L’AVIQ peut intervenir pour des adaptations matérielles nécessaires dans le cadre d’un aménagement de poste.

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